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expositions

individuelles

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 GALERIE

 EMILIANI

​​2022

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reportage photo ©Christophe Chéron

Une exposition que je pourrais appeler :

correspondances du Vercors.

 

 

L’atelier, le lieu où tout se fait, tout se pense, s’expérimente.
Une fenêtre au sud, une fenêtre au nord, des murs qui sont depuis toujours la mémoire de mon travail. Deux grands fusains sur papier, invitent à  pénétrer dans l’intimité de l’atelier.  Depuis une grande série que je réalisais  sur l’atelier de Patrice Giorda en 2008,  où je ré utilisais le fusain, j’ai travaillé dix ans avec ce matériau naturel, avec les doigts les paumes et les murs. Le papier agrafé , mes mains ont gaufré, empreinté les cicatrices des murs…les murs, les portes de grange, ont participé quotidiennement à l’évolution de mon travail.   
S’en est suivie une série autour du corps, nudité féminine. La disparition amène toujours à une introspection, un retour à la mémoire, à la source: la mère, les grands-mères. Empreinter les portes à travers ces corps donnaient à lire, à me lire.

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De l'intérieur vers l’extérieur
Il n’y avait qu'un pas, la fenêtre donne à voir le paysage… mobilité des lumières et des saisons. J’entamais en juillet 2019, une série de pochades sur des enveloppes,

un rendez-vous quotidien face à la fenêtre nord de l'atelier,  qui s’est poursuivi à partir du 17 mars 2020 pendant le-dit confinement, qui n’en est pas un pour l’artiste ! Enfermée volontaire… beaucoup d’enveloppes se sont succédées  au rythme des lumières.  Ce travail d'une année, symphonie des quatre saisons, a trouvé un autre support: l’ardoise. Ardoises récupérées d’une toiture, j’ écrivais « de toit à toi de soie à soi    il n y a qu' un pas… »â€‹

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Enfermée volontaire…

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...beaucoup d’enveloppes se sont sucédées  au rythme des lumières.  Ce travail d'une année, symphonie des quatre saisons, a trouvé un autre support : l’ardoise. Ardoises récupérées d’une toiture,

j’ écrivais :

« de toit à toi    de soie à soi    il n y a qu' un pas… »

 

Ce support, feuille minérale m’a permis de rejoindre

la matière de ma terre, de la roche du Vercors. J'assume le statut d’artiste, artiste femme, artiste femme paysanne…

au sens de celle qui appartient à une terre et qui la cultive.


A partir de 2020, 2021… 2022 j'ai renoué

avec le paysage. Dessiner, peindre dedans dehors

face à la nature à mon jardin, avec cette quête de peindre l’air, le vent, la brise autant que peindre la terre, la boue,

les herbes, les fleurs et légumes… les papiers, la toile,

les encres, l'acrylique, les pastels etc…
Je ne m’ interdis rien, je fais.


Quelques livres dit leporello, à ce jour déroulent

le paysage, le geste, l instant et commencent à constituer

une immense bibliothèque, celle de mon espace.
L’espace d’une terre, d’un jardin, vanité permanente.

 

2022 avril. mfc

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